état des lieux de la mobilisation du 24 mars 2017 et perspectives

A l’écoute des agents, sans compter, la Cgt s’est pleinement engagée dans l’intersyndicale et dans l’organisation de la journée du 24 mars 2017 pour porter les revendications d’une majorité des personnels de la région Grand Est.
captureLes motifs de cette action portaient sur quatre points : une amélioration des conditions de travail / le maintien des postes, le remplacement des départs à la retraite, le remplacement des absences / une harmonisation par le haut du régime indemnitaire pour tous / une transparence totale de la mobilité et des recrutements.

Pour la Cgt, ce mouvement de grève (compte-tenu d’une très forte mobilisation) a permis de se faire entendre. Le Président du Conseil Régional a bougé favorablement le curseur de l’harmonisation du régime indemnitaire vers le haut. De plus, l’administration commence a donné aux syndicats un certain nombre d’information qui vont permettre d’analyser la situation (effectifs 2015, 2016 et 2017).

Il manque encore des données et des éléments relatifs au fonctionnement des sites administratifs, des agences territoriales et des lycées permettant l’analyse de l’organisation et des conditions de travail. Les budgets nécessaires à l’harmonisation dans sa globalité ne sont pas affichés. Ce qui pénalise le travail syndical et nous fait prendre du retard dans la construction de propositions en vue de négociations.

 

Ce qui fait dire à la Cgt que le compte n’y est pas !

A l’issue du 24 mars, le Président s’était engagé à recevoir les syndicats dans les quinze jours. S’en est suivi une stratégie de l’évitement et de communication qui a consisté pour le Président à rassurer, puis à focaliser les personnels et les syndicats sur le chantier du Régime Indemnitaire avec un arbitrage déjà rendu sans négociation.

Même si le Président Jean-Luc WARSMANN a accéléré et multiplié les réunions sur le Régime indemnitaire, la Cgt, tout comme FO et la FSU, a considéré que l’amélioration des conditions de travail n’a toujours pas été abordé. Les personnels n’ont toujours pas  les garanties nécessaires d’une harmonisation au même niveau de l’ensemble des thématiques liées à la gestion des personnels (augmentation du pouvoir d’achat complémentaire maladie, prévoyance maladie, action sociale, activités sociales et culturelles, formation professionnelle, etc…).

Le 25 avril 2017, date d’une ultime réunion avec le Président WARSMANN, alors même que la rencontre avec le Président RICHERT est à chaque fois évacuée, les syndicats FO, FSU et CGT doivent faire face à un refus de la CFDT, de la CFTC et de l’UNSA, d’organiser une expression forte et unanime. Alors que le Président n’a toujours pas respecté l’engagement pris, plus d’un mois après la manifestation du 24 mars 2017.

L’engagement du Président de recevoir l’intersyndicale dans les meilleurs délais, n’est plus à ce moment la priorité de certaines organisations syndicales. Obligée de siéger dans un groupe de travail sur le Régime Indemnitaire, l’intersyndicale CGT – FO – FSU se fâche et tape sur la table pour obtenir un rendez-vous du Président RICHERT.

48h00 plus tard, le Président invite l’ensemble de syndicats à une réunion le 2 juin 2017.

Que d’atermoiements de certains syndicats et que de temps perdu !

Pour autant, fort du message passé par les agents aux organisations syndicales, la CGT continue à travailler au rassemblement sur la base de revendications fortes et d’une intersyndicale solide. Pour cela, depuis le 8 mai 2017, la Cgt participe à l’élaboration d’une plateforme revendicative qui consiste a acté les points d’accord sur lesquelles l’intersyndicale fera le bras de fer. Si la CGT travaille à une intersyndicale c’est que nous savons que le rapport de force est facilitateur de nouveaux acquis pour les salariés. Nos élus régionaux, nos directions le savent aussi, c’est pourquoi ils travaillent à la faire imploser.

Pour la Cgt, la question n’est pas de savoir si l’on participe ou non à des groupes de travail où l’essentiel n’est pas abordé. Les questions qui sont posées sont : est-ce que le Président est prêt à négocier sur les moyens nécessaires de tout ordre et est ce qu’il est prêt à afficher les éléments d’analyses pour améliorer les contions de travail, salariales et sociales des 7200 agents de la Région Grand Est ? La CGT travaillera et s’associera à une intersyndicale la plus intransigeante sur ces questions.

Le Président Philippe Richert recevra donc toutes les organisations syndicales le 2 juin 2017. La Cgt vous tiendra informée des questions posées et des réponses apportées afin que les personnels puissent réfléchir aux suites à donner.

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